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Mercredi 19 juillet C’est parti pour la 14ème édition du Festival des Arts dans la Rue. Durant 5 mercredis, le public va assister soit à des spectacles de répertoire, aujourd’hui la compagnie Ilotopie, soit à des coups de cœur ou des créations effectuées pendant l’année, comme le spectacle Lonely Circus. |
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Aujourd'hui, un thème important abordé durant la conférence de presse : le théâtre de rue, est-ce distraire ou faire du sens ? Pour les organisateurs du FAR, ces rencontres hebdomadaires, sont tout d’abord festives, il leur est difficile de choisir entre ces deux directions quasi-antithétiques. «Nous avons décidé de faire cohabiter des spectacles n’ayant pas les mêmes finalités. Ce rituel se doit d’être festif». Et c’est par ce mélange des styles, que le FAR crée sa convivialité, sans cesse renouvelée. De plus, cette année, le festival déménage pour rejoindre les vieilles rues, les anciennes places ou l’on vendait les cochons, «nous voulons être plus près des gens, en bas, on ne rencontrait personne, la ville se vidait complètement à partir de 19 heures et laissait place à une autre» expliquent les organisateurs. |
Extraits sonores Real Audio |
Entrevue avec Bruno Schnebelin, de la compagnie Ilotopie et président de la FédérationQuelles sont pour toi les voies à envisager pour le théâtre de rue actuel ?Il faut chercher des formes nouvelles, et je crois que l’espace public a les moyens de le faire. Il faut aussi faire attention à ne pas présenter des formes distractives ou trop faciles du théâtre de rue, car ce genre de choix est très vite récupéré par le commercial ou le politique, qui s’en sert pour animer les villes. C’est une face du théâtre de rue, mais je pense qu’il ne faut pas en rester là. Faut il alors alimenter ce côté rebelle et contestataire ?Comme le fait la musique, le théâtre de rue peut et doit se brancher socialement sur les jeunes et la société du moment, c’est pour ça qu’il a aussi besoin de renouvellement et d’être encore plus rebelle que les formes antérieures. Comme je l’ai déjà dit, il faut chercher des formes qui soient virulentes, même si elles parlent du futur et que ce n’est pas très gai. Tu tournes pourtant depuis plus de 10 ans avec la mousse en cage, pourquoi ?Ce spectacle qui a pourtant dix ans, reste toujours une métaphore qui pour nous dit quelque chose de très important. On a d’autres créations plus d’actualité, mais c’est aussi parce que la mousse en cage nous plait vraiment, on prend du plaisir et c’est aussi très important. Quel est le but de ce spectacle ?Nous essayons de viser la plus large population possible, pour la tirer vers des réflexions, des formes et des systèmes d’agitations qui peuvent peut être déboucher sur quelque chose. Kevin |
20h. Bébé Charli, fatigué de ses nombreuses aventures, vient se rassasier à la confiserie du coin, avant d'aller faire dodo. | |
Pendant ce temps là, dans les rues, le déambulatoire bat
son plein. |
Photo et textes : Kevin, Jean-Marie et Yffic
Retrouvez aussi le reportage des cyber-reporters de la MJC de Morlaix
sur : http://www.multimania.com/cyberreporter |