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Mercredi 14 juillet

Reportage fabriqué et mis en ligne en direct par Le Télégramme de Morlaix
et l'Espace Culture Multimédia du Fourneau

21h33, Les trois coups :

Loin de la capitale régionale de la semaine - Carhaix -, où le festival des Vieilles Charrues connaît une lente montée en puissance, la première des Arts dans la Rue a été, ce soir,... triomphante. Près de 15.000 personnes dans les rues de Morlaix. On avait rarement vu cela. La météo a été clémente, jusqu'au dernier grondement... Le calendrier s'est chargé du reste : le FAR c'est le mercredi (qu'on se le dise, car il y aura encore des surprises), et ce mercredi-ci était aussi celui du 14 juillet.

"C'est par ici le feu d'artifice ?", demandait la petite dame, près de la place Allende... Non. C'était plus tard, et par là. Mais la petite dame, qui suivait le mouvement, s'est tout de même longuement attardée sur cet étrange spectacle de métal hurlant, opéra industriel qui était, à priori, tout sauf populaire. Et qui a pourtant tenu la place en haleine. La petite dame a aimé.
La culture à portée de tous, "l'élitisme républicain" à la morlaisienne, c'était là tout le charme de cette première édition.


Après les déambulations du Bagad de Morlaix qui marquait les trois coups du Festival, c'est la troupe de joyeux drilles des jazzy Brankignols qui ouvraient le bal. Sur échasses ou sur les pavés, ils invitaient le public au lancinement et à la danse. Leurs airs de jazz et leurs impressionnants cuivres ont enchanté grands et petits.

21h37, Marylise Lebranchu :
"l'acte le plus fort que je connaisse"

Pour la secrétaire d'Etat, Marylise Lebranchu, qui revenait tout juste de la garden party de l'Elysée "les arts dans la rue sont une reconquête pour la France. Grâce aux arts dans la rue, les gens reprennent goût à la culture sous toutes ses formes".

Marylise Lebranchu, en compagnie de son assistante,
d'Yvette Duval, maire de Plouzané et d'Yvon Abiven, député.

22h43, les Pokes de Criée

22h17, Bal populaire, 14 Juillet oblige...


22h33, "Métalovoice" : la voix du métal au nom de la mémoire

(Article parut dans Le Télégramme du Jeudi 15 Juillet)
  Fin 94, les "Tambours du Bronx" se scindent en deux. De cette séparation naît une nouvelle histoire, un cri de rage: "Métalovoice" s'élève. Pascal, metteur en scène et musicien, retrace les grandes lignes du groupe.
"On voulait quitter l'histoire des Tambours. En sept ans d'existence, nous avions l'impression de vivre sur nos lauriers. De la puissance de création nous étions passés à l'état de groupe folklorique !"
En 95, le spectacle "Do Hit" est créé, rétrospective de l'ère industrielle jusqu'à nos jours. Seconde création, "Espèce H" présentée ce soir, place Allende.
  "Ce spectacle est l'approfondissement de notre réflexion sur l'homme et l'industrie contemporaine en y intégrant l'environnement et les visions utopiques de l'individu face à sa mémoire".
Résolument engagé, le groupe, composé de dix artistes, revendique le devoir de mémoire: "Nous souhaitons à travers le rythme, la musicalité, les textes, présenter une poésie industrielle.

Remettre les mots dans la rue. C'est bien l'endroit où l'on descend pour protester". Le défi est relevé: garder en vie la mémoire. "Il ne s'agit pas de nostalgie mais d'une mémoire qui fait réagir. Savoir ce qui s'est passé hier, pour être là aujourd'hui et envisager un avenir".

Percussion, chorégraphie, musique, théâtre, au service de l'homme: du chaos naît alors l'harmonie.

 

Après le final, les métalovoice ont offert un petit coup au public, occasion de féliciter les artistes...
par un gros bisous par exemple ...
Mon avis...

Les premières minutes du spectacle des Métalovoice évoquent l'introduction du Boléro de Ravel : les instruments entrent en scène les uns après les autres pour se rejoindre en une symphonie éclatante. Mais les sonorités émises par les Métalovoice sont bien loin. Leur originalité réside dans la façon qu'ils ont adoptée de détourner des bidons et autres objets métalliques. Ces percussions en deviennent plus percutantes, bien que répétitives. Ces musiciens poètes et philosophes apportent, toutefois, une note positive dans le chaos. L'espoir et le romantisme évoqués par une jeune violonceliste chassent les nuages sombres et laissent le public songeur, encore abasourdi par les résonances métalliques et industrielles.

Catherine L'hostis


23h59, Feu d'Artifice Réussi !


Michel Le Goff vient féliciter
les artificiers à la fin du feu .

 

"Métalovoice : la voix du métal au nom de la mémoire" (15/07/99)
"Retour sur le FAR" (16/07/99)
(ces articles ne sont plus disponibles sur le site du journal)

 

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