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Jeudi 30 Juillet 1998

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17h45 : En guise d'avant-première, le Jaïpur Kawa Brass Band s'offre un petit tour sur les flots. La plupart d'entre eux n'ont jamais vu la mer... et pour cause, ils viennent tout droit du Rajasthan pour mettre une bonne dose de bonne humeur sur la rade de Brest. Un petit aller-retour jusqu'au Fret, le temps de sentir les embruns sur la figure... et de se livrer à une petite répétition informelle devant les passagers ahuris. L'un des dix membres de la fanfare (normalement ils sont onze mais le fakir est malade) s'est vu offrir une bouteille de rouge par un admirateur anonyme du Fret. Un autre s'amuse à tenir la barre quelques minutes... et tous ont un sourire jusqu'aux oreilles, visiblement ravis d'être là. 
Tiens! Voilà le parrain de ce cinquième jeudi, incognito (ou presque), un verre de limonade à la main. Il explique qu'il ne comprend pas qu'à 60 ans, on n'ait jamais vu la mer. Quelques minutes plus tard, le voilà au fourneau, devant l'écran géant: il s'agit de montrer son site perso... Manque de pot, l'inscription "site à vendre" apparaît sur l'écran. Une petite erreur d'adresse, rien de plus. Le site de Kersauzon, c'est autour-du-monde.com...
A (dé-)conseiller aux parturiantes ! Ce spectacle monté sur la base d'improvisations sur le thème de la maternité a de quoi donner des sueurs froides à celles sur le  point d'accoucher. Les Nénettes proposent un numéro "féminin mais pas féministe". Le trio caricature un brin les différentes étapes de la grossesse. Le public est hilare.
20h10 Les gars étaient déjà venus deux années de suite. En ce jour consacré aux femmes, c'est le tour des filles. Les obsessionnelles sont trois sous leurs ombrelles, à la fois contemporaines et venues d'ailleurs : une orange, une rouge et une jaune. Vives, elles parcourent les quais en zigzag. Un sketch à l'écriture lapidaire, très chorégraphié et hop, elles détalent. Tous les tracas du quotidien les inspirent.
A en croire les Angevins de Thé à la Rue, l'heure est grave. Trop de gens vont voir les spectacles de rue ; trop de gens se cultivent. Il est temps de les ramener vers des valeurs sûres : les sitcoms ou comédies de situation, style Hélène et les Glaçons. Pour cela, le producteur Eddy Matt choisit dans le public celles et ceux qui seront les héros de son feuilleton. C'est magique ! Ces comédiens d'un soir tiennent admirablement leur rôle. 
 
21h38: Les chanteuses d'Evasion ont un coffre puissant et un pianiste discret... Le résultat est saisissant et la scène grand large en tremble encore d'émotion...
22h05: Après leur passage, ça sent l'alcool à brûler, les enfants s'aperçoivent qu'il leur manque un bout de barbapapa et les parents une cigarette ou deux. Ces affreux diablotins pillards qui se croient tout permis sont épaulés par de monstrueuses créatures tout droit sorties de l'enfer, ainsi que par une fanfare assourdissante. Pour une fois, on peut prendre les photos de près: le public se taille à toute vitesse dès que cette troupe espagnole (surtout composée de Colombiens) pointe le bout de ses cornes, tellement ils font peur...
 
 
Le spectacle commence presque normalement, mais rassurez-vous, il dégénère très vite. Georges a fait une surprise à sa Lucienne... La surprise, vous pouvez la voir ci-contre! Comment définir Aristobulle? Ecoutez cette jeune spectatrice!
Belladona 9 CH, ce n'est pas seulement un tube homéopathique contre le mal de mer, c'est aussi ce duo féminin à cheval entre le bal-musette et la techno (les costumes, eux, sont carrément sado-maso). Dommage que les paroles soient un peu trop "premier degré"...

Textes et Photos : Martin Granger et Richard Masson


 
(version papier du 31/07/98

Beladonna 9ch : deux artistes dans un espace d'expression libre
Evasion : six voix sans strass ni paillettes
Les Sirènes du port
Quai des Brunes
Bien vu! Festina bis?

(version papier du 01/08/98

Jeudis du Port : «Vous permettez, milord?»
(les articles ne sont plus disponibles sur le site du journal)

 

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