"Escale Douarnenez 98", c'est le
sous-titre de ce huitième Jeudi du Port de l'été.
Le grand rassemblement maritime bisannuel dans le Sud-Finistère
a reçu quelque 70.000 visiteurs au cours du week-end du 15 août.
Ce soir, une poignée de vieux gréements, qui ont participé
à la fête au Rosmeur ou au Port-Rhu, viennent saluer la foule
le long des quais de Brest. Ultime parade en guise d'au revoir jusqu'aux
prochains rendez-vous : Brest 2000 et Douarnenez 2000. |
Exceptionnellement, nous ne sommes pas en mesure
de vous proposer les photos de la fête dès ce soir. Merci
de nous rendre à nouveau visite ultérieurement.
Ben... on était à Aurillac
avec l'appareil photo.
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19h30, scène du Grand Large.
Le chant de mer et de marins est à l'honneur ce soir. La chorale
douarneniste Mouez Port Rhu s'est tout naturellement vu confier la mission
d'ouvrir le ban. Un accordéon diatonique et 25 voix authentiques
pour une ambiance de fête communicative. Tout le monde reprend en
choeur Fanny de Lanninon. |
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19h50, devant les Douanes. Les
Marins D'Iroise font écho au Bigouden. "Une bande de jeunes" de
trente loups de mer entonnent, avec visiblement beaucoup de plaisir, des
chants de marins d'ici et d'ailleurs. |
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Au même moment, sur la scène
Antéor. Les Gaillards d'Avant, un groupe créé dans
la région paimpolaise il y a un an et demi, ont aussi pour registre
le chant de marins mais dans une version "tonique". "On a la patate" (breizh),
disent-ils. Et, on les croit. Ils interprètent des chants traditionnels
sur fond de guitare-folk et électro-accoustique et de percussions. |
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21h06, sur le quai Malbert. Du
vrai théâtre, avec de vrais lourds rideaux rouges, un vrai
décor et de vrais costumes, le tout dans la rue, au contact du public
: ça existe et ça plaît énormément. La
Famille Magnifique, à bord de son camion-scène, joue Hamlet
en 12 minutes au lieu des trois heures requises... "Etre ou ne pas être",
le crâne posé sur la main ouverte, un nez rouge de clown sur
la figure. Le public est ravi. |
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21h20, à deux pas de là.
Le Duo Solaris, alias Maryse Mugica et Bruno Cerati, trapézistes
formés à l'école de Jean Palacy, propose un numéro
bref mais très, très spectaculaire. Sous un portique de 9
mètres, les acrobates aériens virevoltent suspendus à
un rien, le tout sans filet et sur une musique dramatique. Que de frissons
! Le public, particulièrement impressionné, lance des "oh
!" de frayeur à chaque enchaînement périlleux. |
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21h36, sur la scène Antéor.
La rouquine du Premier, accompagnée d'une guitare, d'un accordéon
diatonique, d'un violon, d'une trompette, d'une contrebasse et de percussions,
joue de la musique de variété. "Variété des
langues et des styles, du caravane-folk au techno-roulotte." Cette formation
toulousaine est composée d'anciens comédiens du théâtre
de rue et d'ex-créateurs de décors. |
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22h00, sur la scène Grand-Large.
Le groupe "Les Saints Sauveurs" est issu d'un duo "qui racontait des conneries
dans les bars plus qu'il n'y jouait de la musique". Si la musique est bien
là, avec notamment avec une belle section cuivre, les paroles restent
toujours aussi libres. Ils sont sept sur scène (plus un poulet)
à se lancer dans des improvisations de ska ou de jungle pour un
grand bal moderne. |
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23h, avec un gros retard, sur la
scène Grand-Large. Matmatah s'est peut-être trouvé
un concurrent ce soir. Ne serait-ce qu'en matière d'affluence aux
Jeudis du Port. Le public de tous âges est compact. Les six musiciens
d'Armens prennent d'assaut la scène pour un mélange de rock,
folk et pop music à couleur celtique plein d'énergie. La
formation a fait ses premières armes voilà deux ans du côté
de Lorient. Armens enregistrera son prochain album cet automne. La bande
de jeunes qui nen veulent devrait faire un tabac. |
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